J'y travaille

NaNoWriMo 2019 : à mon rythme

On va jouer à un petit jeu : vous devez deviner de quoi nous allons parler aujourd’hui (sans tricher et lire le titre^^). Indice numéro 1 : nous sommes en novembre. Indice numéro 2 : les claviers du monde entier cliquètent frénétiquement à l’unisson… Indice numéro 3 : 90% des auteurices ne parlent que de ça (et les 10% restants doivent s’arracher les cheveux^^).

Oui, bravo vous avez trouvé, je vais bien parler de NaNoWriMo ! Vous avez gagné le droit de lire mon article…

Je vais vous parler de mes objectifs pour NaNo cette année et faire un nouveau bilan de mon NaNo de l’année dernière (vous allez comprendre pourquoi). Mais sur le principe, cet article pourra servir d’illustration de tout ce que j’ai pu dire l’année dernière sur Comment réussir NaNoWriMo à tous les coups

NaNoWriMo 2019 : mes objectifs

NaNo et moi

Déclaration d’amour en préambule

Je parlais des différentes façons d’apprendre à écrire il y a quelques semaines. Vous pouvez tout jeter par la fenêtre, oui, même Truby, même le chat (non ne jetez pas votre chat par la fenêtre, je parlais de celui de Blake Snyder, ne jetez pas Snyder par la fenêtre non plus d’ailleurs). J’ai plus appris en participant à mon premier NaNo, que dans tout le reste. NaNoWriMo 2015, c’est le point de bascule à partir duquel j’ai commencé à écrire sérieusement, et je ne suis pas sûre que j’aurais un roman à la recherche de sa maison d’édition aujourd’hui sans cette expérience. Pour le faire façon pub larmoyante de base : « NaNoWriMo a changé ma vie ».

En plus d’être un déclencheur et une occasion d’apprentissage incroyable (il ne faut pas se leurrer, pour apprendre à écrire, il faut écrire, et écrire 50k en un mois, c’est très instructif), c’était aussi la preuve que j’étais CAPABLE, si je le décidais, d’écrire autant en un mois.

Donc en résumé : NaNo = <3<3<3

MAIS

Ne pas perdre de vue les objectifs

Je suis la reine du relativisme, il y a toujours un « mais » avec moi. Pour moi, en dehors du côté festif et communautaire, il y a deux objectifs principaux lorsqu’on participe à NaNo : repousser ses limites, et avancer sur ses projets. Et ça ne veut pas dire la même chose selon les personnes et selon les moments. Si vous avez un boulot super prenant, des tonnes de responsabilités familiales, ou des problèmes de santé, écrire 10k, ce sera peut-être dépasser vos limites. Et si vous êtes en cours de révision sur un roman, il pourrait être très contreproductif de l’abandonner pour vous lancer sur le prochain projet (surtout si vous savez que vous avez des difficultés à finir vos romans).

NaNo oui, 50k à tout prix non.

Mon palmarès

Cette année, c’est mon 5éme NaNoWriMo (sans compter les camps d’avril et juillet). Je l’ai fait religieusement tous les ans depuis 2015, et j’ai « gagné » les 4 précédents.

Oui oui, vous pouvez m’applaudir^^.

En pratique, le seul que j’ai gagné en suivant toutes les règles à 100%, c’est celui de l’année dernière : j’ai écrit 50k mots, sur un roman neuf, uniquement sur ce roman (je n’ai pas compté mes articles de blog), et sans essayer de « tricher » en allongeant la sauce. On reparlera du résultat un peu après. Et j’ai réussi. Mais je n’ai attaqué ce 2éme roman tout neuf que parce que j’étais suffisamment avancée sur mon premier, et pas au milieu d’une phase importante de ce projet-là. J’étais « libre » de commencer un nouveau roman.

Mon premier NaNo, celui de 2015, était techniquement rebelle : j’ai bien écrit 50k nouveaux mots uniquement sur ce roman, mais ce n’était pas un nouveau projet (je ne suis même pas sûre que ça compte encore comme rébellion selon les règles officielles de NaNo). Ce roman n’avançait pas, et en commencer un nouveau aurait été une catastrophe.

Et j’ai utilisé ceux de 2016 et 2017 pour réviser ce premier roman, La Muse aphone (depuis que je lui ai trouvé un vrai titre, je ne peux pas m’empêcher de le répéter^^). J’ai donc suivi la règle officieuse : « 1h de révision = 1000 mots », ce qui personnellement m’arrange bien, puisque je n’écris presque jamais 1000 mots à l’heure… Alors oui, je n’ai pas écrit 50k mots ces deux années-là. Mais j’ai effectivement repoussé mes limites, et surtout aujourd’hui, j’ai un roman terminé. Pour moi, c’est ça la vraie victoire.

Et cette année ?

La Muse aphone (mon premier roman, si vous avez bien suivi^^) vient tout juste de partir à la recherche de sa future maison d’édition (j’essaie d’être optimiste^^), je suis donc libre de travailler sur mon roman numéro 2, Rêveuse (working title), que j’avais laissé à 53k à la fin du mois de novembre dernier. Je pourrais donc parfaitement faire un NaNo classique cette année, et viser 50k de plus. Ça m’amènerait à 100k au total, et bim, un premier jet écrit en deux mois !

Mais ce n’est pas ce que j’ai décidé de faire cette année.

Mes objectifs 2019

Cette année, j’ai décidé de ne pas viser les 50k, mais plutôt 50 heures de travail sur Rêveuse.

Je serai donc complètement rebelle cette année, puisque comme je suis encore sur une phase d’écriture, je n’ai théoriquement aucune raison de ne pas écrire 50k. Surtout que je suis en vacances du 1er au 11 novembre…

Mais en fait si, j’en ai quelques unes, des raisons^^.

Mes raisons

  • Ma santé (mentale et physique)

C’est la raison principale de ma décision. J’en ai déjà parlé en début d’année, mais depuis décembre dernier, il y a eu des modifications à mon travail qui font que je fais le boulot que nous faisions auparavant à trois, avec les responsabilités de mon ancien chef en plus. Ça fait presque un an que je tiens à ce rythme. Je suis aussi en train d’acheter un appart, et je viens d’envoyer mon bébé manuscrit à des maisons d’édition. En plus j’ai choppé un bon rhume qui a dégénéré en fin de semaine dernière.

Je suis aussi une personne qui supporte très mal le stress et la pression. Mais à part ça, tout va très bien^^.

En gros, ces vacances, j’en ai vraiment besoin pour me reposer. M’obliger à écrire au maximum de mes capacités serait une TRÈS mauvaise idée. De toute manière, j’ai déjà pu le vérifier, j’arrive à consacrer deux heures par jour à mon roman, mais rarement plus. Pour l’instant j’essaie surtout de me reposer. Donc oui, je repousse mes limites, mais cette année, mes limites sont très basses, et je vais faire avec (je pensais initialement viser 60 heures, mais je crois que je serais déjà heureuse d’atteindre les 50).

  • Mon manque de préparation en amont

J’ai écrit le début de Rêveuse en novembre dernier, et je n’y ai pas du tout retouché depuis. Je me suis même un peu empêchée d’y penser, parce que je voulais me concentrer sur La Muse aphone (je pense que c’était une erreur, j’écrirais peut-être un article à ce sujet). Je comptais utiliser octobre pour relire, mettre mes notes à jour, planifier la suite, etc, mais j’ai pris du retard sur l’envoi de mon manuscrit, et je n’ai pas eu le temps de faire tout ça. J’ai juste eu assez de temps de réflexion pour savoir que je devais apporter des modifications importantes à mon plan de départ.

En conséquence, mes objectifs de novembre incluent la relecture de ce que j’ai déjà écrit, la mise à jour de mon wiki (ma bible de worldbuilding, puisque j’écris de la fantasy cette fois), et surtout pas mal de temps de réflexion, brainstorming, planification, etc. Tout cela prend du temps, et ne rentre pas dans le décompte en mots de NaNo, malgré tout ce sont des étapes indispensables pour moi pour pouvoir avancer sur ce roman.

Peut-être que si j’y avais passé un mois ou deux avant novembre, j’aurais pu me consacrer uniquement à l’écriture pour NaNo, mais ça n’a pas été le cas. J’adapte mes objectifs pour avancer le plus efficacement sur mes projets, tant pis si je ne produis pas que des mots cette année.

  • Le décompte en heures me convient mieux

D’expérience, j’ai l’impression que je travaille mieux en comptant les heures plutôt que les mots. C’est très personnel, à vous de voir ce qui fonctionne pour vous (et NaNo est une bonne façon de le tester). Compter en heure me met moins de pression, et me permet de mieux gérer mon temps, quitte à passer une soirée ou deux à faire des recherches si j’en ai besoin pour avancer, ou à passer mes heures à remettre des notes à plat le jour où je suis crevée et où je n’arriverais pas à sortir de mots de toute manière. Mais attention, ça peut être facile d’utiliser le décompte en heures pour trainasser, et si vous avez tendance à faire ça, gardez des objectifs de résultat (en mot donc) plutôt que des objectif d’effort (en heure). Avoir un objectif en heure peut aussi s’assurer de travailler sur le qualitatif plutôt que quantitatif. Encore une fois, ça dépend de votre façon de travailler (et je ne dis pas du tout que NaNoWriMo est synonyme de moindre qualité, ce que j’ai produit pendant mon premier NaNo était de bien meilleure qualité que tout ce que j’avais écrit avant, par exemple). Mais personnellement je ne suis pas très satisfaite de ce que j’ai écrit l’année dernière et on va en parler tout de suite après…

Un bilan très tardif de mon NaNoWriMo 2018

J’ai déjà fait un bilan l’année dernière, mais j’ai un nouvel éclairage à apporter…

La première chose que j’ai faite début novembre (on sera déjà au tiers de NaNo quand je publierai cet article…) a été de relire ce que j’ai écrit l’année dernière. Et le résultat n’était pas à la hauteur de mes espérances…

Des bonnes choses

Je ne dis pas que j’ai écrit de la merde. Je suis plutôt satisfaite du style (même si évidemment toutes les phrases ne sont pas des diamants^^). Je suis très contente des détails de worldbuilding que j’ai ajouté au fur et à mesure, des lieux et des personnages que j’ai créés dans le feu de l’action.

Il y a quelques jolies descriptions (un des points faibles de mon premier roman) et des dialogues sympas.

Le cœur du problème

Le gros souci de ce que j’ai écrit jusque-là, c’est l’intrigue. Principalement le fait qu’il ne se passe pas grand chose. Alors oui, il n’y a pas besoin d’y avoir une course-poursuite à chaque page (j’en ai quand même écrit une^^), mais là, il y a beaucoup trop de discussions dans ce que j’ai écrit. Surtout, vu que je n’avais pas assez planifié et que je n’ai pas eu le temps de me poser et de réfléchir à ce que je devais écrire, mon histoire a clairement l’air de chercher son chemin.

Le résultat, c’est que comme dans mon premier roman où j’étais partie complètement au pif, je vais probablement couper une bonne partie de ce que j’ai écrit dans ces 50k premiers mots. Je suis donc très très loin d’être à la moitié…

Un déclencheur extérieur

L’autre raison pour laquelle je risque de devoir « jeter » une partie de mon travail, c’est que depuis NaNo 2018, j’ai eu le temps de réfléchir un peu. Surtout, j’ai lu Journal d’un marchand de rêves de Anthelme Hauchecorne qui traite du même thème que mon roman : les rêves. Et j’ai été très déçue par ce livre, non pas à cause du livre en lui-même, mais parce que je trouvais que son concept en rapport avec les rêves était sous-utilisé. Et en réfléchissant, je me suis rendue compte que ce que j’avais prévu non plus ne correspondait pas à ce que j’avais fondamentalement envie de voir dans un roman sur les rêves. Ce qui est un peu gênant.

Ça implique de reprendre le « système de magie » que j’avais prévu (même si c’est un grand mot) mais aussi probablement de passer de un à deux points de vue…

Une question de processus

Ce n’est « que » mon deuxième roman et comme j’avais foncé dans le premier sans réfléchir, c’est la première fois que je travaille délibérément sur mon processus d’écriture, en tout cas sur la partie planification.

Alors effectivement, avec NaNoWriMo 2018, j’ai encore foncé sans me poser trop de questions, et je ne vais probablement garder que peu de choses de ce que j’ai écrit. Peut-être que si j’avais pris le temps de me poser en cours de mois, et de mettre à jour mon plan d’action, j’aurais un vrai début de manuscrit solide.

Peut-être.

Mais je me rends compte que j’ai peut-être besoin de commencer à écrire pour avoir une vraie idée de ce que je veux faire. Je ne suis pas spécialement à l’aise dans le brainstorming pur : j’ai l’impression de prendre des décisions arbitraires, alors que l’histoire et les personnages me viennent plus organiquement en écrivant.

J’ai peut-être besoin d’écrire un début un peu pourri pour voir apparaitre l’histoire et les personnages, et dans ce cas l’écrire vite est sans doute une bonne idée…

Bref, je suis encore tout au début de mon apprentissage d’autrice, et il faut que je trouve ce qui est le plus efficace et le plus facile pour moi pour arriver à sortir un premier jet, ce qui a l’air d’être le plus difficile pour moi (en tout cas pour le moment…).

Le mot de la fin

En résumé, cette année encore je participe à NaNo, parce que c’est pour moi un moyen formidable d’avancer dans mes projets, mais cette année ce sera à mon rythme, et ce n’est pas grave. Chaque mot est une victoire^^.

Et vous, est-ce que vous participez à NaNo cette année ? Quels sont vos objectifs ? Classique à 50k, plus tranquille ou au contraire complètement extrême ? En mots, en heure, en chapitre ?

En tout cas, que vous participiez ou non (oui, vous avez aussi droit de ne pas participer à NaNoWriMo^^), bon courage pour tous vos projets d’écriture !

7 réflexions au sujet de “NaNoWriMo 2019 : à mon rythme”

  1. Bonjour,

    Merci pour cet article. L’idée de se donner des objectifs en nombres d’heures plutôt que des mots, je ne l’avais pas vu comme ça. Pour les Camps Nano, je sais qu’on pouvait le fixer volontairement (« pouvait » parce que maintenant, je ne sais pas comment ça va se passer avec le nouveau site). Pour la relecture, je faisais le choix du nombre de pages, et quand j’écrivais, le nombre de mots. Je n’écris pas beaucoup en une heure donc je ne m’étais pas vraiment posée la question des objectifs en heures. Choisir le nombre d’heures peut aider des gens qui bloquent sur les objectifs (50k , ça peut faire peur, surtout au début). J’essayerai d’en parler à d’autres personnes.
    En ce moment, c’est mon troisième Nano « officiel ». L’objectif est de corriger mon Camp Nano de juillet, qui n’est pas un roman… mode rebelle actif. Comme le texte que je corrige fait moins de 50k mots, mon objectif est simplement de finir la correction. Mon nombre de mots correspond donc au texte corrigé au fur et à mesure.
    La seule fois où j’ai écrit un roman durant le Nano, c’était pour mon premier (à savoir, je n’ai jamais gagné un Nano). Je ne l’ai pas encore corrigé, mais je sens que ça va être affreusement long XD
    Bon courage pour le reste du mois de Novembre ! Et pour le reste de l’année également^^

    1. J’ai l’impression que beaucoup de gens qui relisent et corrigent se basent sur le nombre de mots où ils en sont. J’avais réfléchi à faire ça aussi, mais je pense que ça peut avoir un effet pervers : tu as encore moins envie de couper des passages qui devraient l’être, parce que tu ne veux pas faire baisser ton compte… Après c’est vraiment une question de préférence^^. J’espère qu’on pourra continuer à choisir un compte en heures sur les camps. J’ai l’impression que la conversion s’est mal faite avec le passage au nouveau site, mais c’est surement plutôt un problème technique qu’une volonté. Les dernières années, ils ont eu plutôt tendance à rajouter des types d’objectif plutôt qu’à en enlever. Merci pour tes encouragements !

  2. Salut 🙂
    Je participe aussi au NaNo cette année, pour la 3eme fois, avec un plus petit rythme : 25k serait déjà super étant donné que j’ai très peu de temps à consacrer à l’écriture ce mois-ci…
    J’aime beaucoup ton article et me retrouve dans certains aspects de l’écriture : comme toi, j’ai du mal à faire trop de plans théoriques sans avancer un minimum dans l’écriture du 1er jet, et je me retrouve aussi à supprimer par mal du « début » de ce que j’écris…
    En tout cas, c’est effectivement un super défi et j’espère dépasser mon propre objectif. Le but ultime serait de parvenir au sacré Graal : terminer un 1er jet …. (j’ai fait un article sur mon NaNo également sur mon blog 😉 )
    Bon courage ! Au plaisir de lire la suite de tes aventures littéraires 😉

    1. J’aime bien avoir deux objectifs : un qui est « raisonnable » et que je suis quasiment sûre d’atteindre, et un autre un peu plus élevé pour plus de challenge. C’était censé être 50 et 60 heures pour cette année, mais on verra^^ Bon courage à toi aussi !

  3. Pour mon deuxième NaNo (le premier était en 2016), je suis une « semi-rebelle », puisque je poursuis un projet déjà en cours, mais ça reste du premier jet. Du coup, j’ai une sorte de double objectif : atteindre les 50 000 et/ou finir ce premier jet, puisque je ne sais pas du tout combien de mots me manquent encore, mais je pense que ça correspondra à peu près aux 50 000 mots.
    Ce sera aussi la première fois que je termine un premier jet, puisque, même si j’avais « gagné » le NaNo en 2016, et même continué à écrire ensuite, j’ai fini par laisser tomber ce projet parce qu’il ne me motivait plus.
    Cette année, je ne suis pas sûre du tout de gagner, j’ai déjà pris énormément de retard, mais même si je n’y arrive pas, j’aurai au moins bien avancé !

    Bon courage à toi pour la suite du NaNo !

    1. C’est là où NaNo peut aussi avoir un effet pervers. Ça peut être tentant de prolonger la fin de son roman pour atteindre les 50 000 mots, mais on peut se retrouver avec plus de travail à l’édition ensuite… Mais dans ce cas, ça peut être marrant d’écrire une nouvelle à côté, quitte même à ce que ce soit un spin-off^^.
      En tout cas, bon courage à toi, j’espère que tu réussiras à terminer ton roman !

      1. Comme j’ai planifié tout le roman, il faudrait vraiment tricher pour rallonger la sauce, mais effectivement, si jamais je finis le roman avant les 50 000 (et avant la fin du mois), il faudra que je trouve autre chose à côté. Mais on n’en est pas encore là xD

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