J'y travaille

NaNoWriMo 2019 : ce que j’ai appris

Décembre est arrivé sans que je m’en rende compte. Je n’ai même pas pensé aux chocolats pour le calendrier de l’avent^^.

 

Je n’avais pas prévu de faire d’article de bilan pour NaNoWriMo. J’ai souvent peur que les articles qui parlent de mes propres progrès soient moins intéressants (même si ce sont souvent ceux qui me ramènent le plus de commentaires). Et puis je me souvenue que je voulais aussi me servir de ce blog pour garder une trace de ce que j’apprends au fur et à mesure de ma progression en écriture.

J’en ai déjà parlé plusieurs fois dans mes articles sur NaNo : comme c’est une expérience où on essaie de repousser ses propres limites, c’est forcément une expérience très instructive…

Donc voilà, un bilan de plus, qui j’espère sera formateur, pour vous et pour moi.

Les chiffres

Mon objectif

J’ai écrit tout un article là-dessus : cette année, j’ai fait ma « rebelle ». J’ai un roman en cours d’écriture, Rêveuse, mais j’avais besoin d’y réfléchir un peu plus, et surtout je ne me sentais pas capable d’écrire 50 000 mots cette année.

Je m’étais donc fixé un objectif en théorie « facile » pour moi : 50 heures de travail en rapport avec l’écriture : brainstorming, planification, écriture d’articles pour le blog, et bien sûr rédaction de mon roman.

Cela aurait dû être d’autant plus facile que j’étais en vacances les 11 premiers jours.

Le super graphique

 

Ma progression NaNoWriMo 2019
Un joli schéma vaut mieux qu’un long discours…

J’ai atteint mon objectif. Tout pile 50 heures à la fin du mois.

Alors oui, j’ai un peu « triché », j’ai inclus quelques heures passées à préparer un entretien professionnel et à relire des papiers importants pour mon achat d’appartement et autres démarches similaires. Je ne regrette pas de l’avoir fait, dans les deux cas, c’était nécessaire pour avancer dans mes projets personnels. Ça m’a permis de ne pas stresser outre mesure de prendre du retard sur mes objectifs d’écriture alors que j’essayais d’accomplir des tâches vraiment importantes pour mon avenir.

Le résultat

Si je sais encore compter, c’était mon 5éme NaNo (sans compter un paquet de camps NaNo en avril et juillet). Et ça a été le plus dur de tous. Vous savez comment certains jours, les mots ne veulent pas sortir et vous finissez avec 300 misérables mots au lieu de 2000 ? C’était comme ça tous les jours ce mois-ci. Même les articles de blog, je les ai écrits à une lenteur d’escargot (et je n’écris déjà pas bien vite habituellement). Je n’arrivais pas à me concentrer, et en me relisant, ils étaient bourrés de fautes.

Malgré tout, mon obstination m’a tout de même permis d’avancer.

  • J’ai écrit deux articles et demi, soit 6631 mots. Malheureusement, je ne suis pas complètement convaincue par mon demi-article, j’ai peur d’avoir à le reprendre depuis le début.
  • J’ai relu ce que j’avais écrit pendant NaNo l’année dernière et remis à jour mes notes et mon wiki sur tout le worldbuilding que j’ai introduit, les personnages, etc
  • J’ai repris le concept de mon roman, et trouvé l’élément qui me manquait pour qu’il soit vraiment ce que je voulais, et j’ai une nouvelle esquisse de plan (à la louche^^)
  • J’ai écrit environ 8400 nouveaux mots dans mon roman. Je n’ai pas le nombre exact, parce que j’ai essayé de reprendre des passages déjà existants au tout début.
  • J’ai écrit tous les jours, sans exception.

Et voilà déjà un effet positif de cet article : je me rends compte que j’ai écrit plus que ce que je pensais : environ 15 000 mots, alors que je n’étais même pas sûre d’avoir atteint les 10 000.

J’ai eu tellement de mal à avancer, que même si je sais que je devrais être fière d’avoir atteint mon objectif dans ces circonstances, je n’arrivais pas vraiment à m’en réjouir. Cette liste me remonte un peu le moral^^.

J’ai avancé. Infiniment moins que ce que j’espérais, mais j’ai avancé. Et je ne l’aurais pas fait si ça n’avait pas été pendant NaNoWriMo.

Les leçons de 2019

Les transports sont mes amis

En bonne fille de la campagne à la limite de l’agoraphobie, les transports en commun parisien sont un cauchemar pour moi. Mais c’est aussi la seule raison pour laquelle j’ai réussi NaNoWriMo cette année. J’ai écrit 30 minutes matin et soir dans le RER, ce qui veut dire qu’en arrivant chez moi tous les soirs, j’avais déjà fait la moitié du boulot (je voulais écrire 2 heures par jour pour compenser les jours où j’aurais moins de temps).

En plus de ça, mon plus gros problème cette année aura été mes difficultés à me concentrer, en mode moineau hyperactif . Dans le RER, il n’y avait ni mon chat, ni mon compagnon ni mon deuxième écran, ni ma tablette. Juste 30 minutes, pas trop réveillée sur mon téléphone. Je n’écris pas très vite avec (depuis NaNo l’année dernière, je sais taper avec les pouces, yeaaah^^), mais c’était beaucoup mieux que ce que je faisais chez moi.

Au fil des NaNo, je constate de plus en plus que les transports en commun sont cet espace « d’ennui » dont j’ai besoin pour être créative. Il faudrait que j’essaie de m’en servir plus souvent en dehors de NaNo (mais pas systématiquement, parce que c’est aussi le moment où je lis le plus, et où je finis mes nuits quand je suis fatiguée^^).

Le bon degré de Jardinage

La plupart des auteurices sont d’accord pour dire que chacun à son propre processus pour écrire un roman et qu’il n’y a pas de « bonne façon » : faire un plan ou non, écrire chronologiquement ou non, corriger au fur et à mesure ou pas, etc. Chacun.e à sa propre façon de faire et il faut trouver la sienne.

Et ce n’est pas forcément facile ! Il y a peu de chance qu’à votre premier essai vous ayez une inspiration soudaine qui vous dira « il faut que je rédige mon plan sur exactement 42 cartes bristol jaune poussin de la marque xxx et j’éditerai par ordre chronologique sur papier avec 3 couleurs de marqueurs fluo ». Un livre ou un blog pourra vous conseiller de faire ça, mais vous n’aurez aucune certitude que ça marche pour vous tant que vous n’aurez pas essayé.

Et autant j’ai trouvé une méthode qui me convient très bien pour mes révisions (qui est inspirée de cet article dont j’ai déjà parlé), autant pour la planification/écriture, je suis encore dans le flou. J’ai totalement improvisé mon premier roman (en tout cas le début) pas par choix mais parce que faire un plan ne m’était pas vraiment venu à l’idée. Pour ce deuxième roman, j’ai essayé de faire un plan, mais j’ai eu l’impression que cela ne fonctionnait pas parce que je n’y avais pas mis assez de temps.

Alors que m’a appris ce NaNo sur mon processus ?

  • Besoin de temps

Pour mes deux romans, j’ai eu une période de flottement où j’ai écrit un peu sans direction parce que dans les deux cas il me manquait un élément majeur de mon histoire. Pour la Muse aphone, c’est même arrivé deux fois : il m’a fallu un moment pour déterminer que j’écrivais du policier, et ensuite, il a fallu que je tombe sur le blog de Zythom, un expert informatique pour la justice, pour savoir enfin quel angle je voulais donner à mon enquête. Pour Rêveuse, j’ai lu le Journal d’un marchand de Rêves, qui m’a fait réaliser ce que je voulais voir dans un livre sur les rêves. Dans les deux cas, j’avais une idée mais elle n’était pas complète. J’en conclus qu’il faut peut-être que je laisse murir mes idées un peu plus longtemps avant de commencer à travailler dessus. Je m’étais volontairement empêchée de réfléchir à Rêveuse plus tôt, parce que j’avais peur de m’éparpiller et de ne jamais finir mon premier roman. Cette fois, je vais peut-être m’autoriser à réfléchir au suivant quand j’en aurais envie (j’ai deux idées assez vagues : un autre policier contemporain et un autre qui serait plutôt de l’urban fantasy ou du réalisme magique, je ne sais pas trop).

Je pense qu’il faut aussi que j’accepte que mes idées ont besoin de temps pour murir, et parfois du bon déclencheur, même si c’est frustrant de rallonger un processus déjà interminable.

  • Le plus facile pour moi, ce sont les révisions

Différent.es auteurices sont plus à l’aise dans différentes parties du processus. Et il semblerait que je ne sois pas du tout à l’aise sur la planification (on en reparle), et plus ou moins sur la phase d’écriture. Bon, pendant ce NaNo, je n’ai pas non plus eu beaucoup de ces moments où on est dans le flow/ la zone, je ne sais pas comment vous appelez ça, et où les mots coulent tous seuls. Mais de manière générale, je suis plus à l’aise quand l’écriture est plus avancée, une fois que mon idée est fixée, que mes personnages sont là et que j’ai quelque chose avec lequel travailler (avoir un roman, même mauvais, c’est plus rassurant que de n’avoir rien du tout^^).

  • Je ne serai jamais une vraie Architecte

Même si ma tentative n’est que partielle, je sais que je ne ferai jamais partie de ces gens qui ont un plan millimétré avant de commencer à écrire. Quand j’essaie de prendre des décisions à l’avance, j’ai l’impression qu’elles sont arbitraires et je n’y arrive simplement pas. J’ai plus de facilités à créer en écrivant que « dans le vide ».

Mais je suis quand même plus à l’aise si j’ai une idée de la direction où je vais… Le nouveau plan que j’ai construit au début du mois est donc plutôt léger. Même si j’écris de la fantasy, il s’agit encore d’une enquête. Mon plan, c’est donc la liste chronologique des fausses pistes que vont rencontrer mes héroïnes. Ce n’est même pas une liste de suspects, mais plutôt une liste de motifs de meurtre. Je créerai les environnements et les personnages au fur et à mesure. Et on verra ce que ça donne^^.

En tout cas, j’ai l’impression que c’est ce dont j’ai besoin : pas un plan détaillé scène par scène, mais plutôt une idée générale des différents actes de mon histoire.

Mon processus pourra encore évoluer de toute manière^^. (et si on en croit les vétérans, chaque livre est différent).

Tout réapprendre

C’était la transition parfaite^^. Chaque livre est différent. Donc ce n’est pas parce qu’on a écrit un roman que ça y est, on maitrise…

En reprenant ce deuxième roman, ça me saute aux yeux. Il faut dire que je me complique la vie^^. Mon premier roman, La Muse aphone, était un policier contemporain écrit à la première personne du présent avec un seul personnage principal.

Le deuxième : c’est de la fantasy (coucou le wordbuilding^^), écrit à la 3éme personne focalisée, avec deux points de vue différents. Et je compte inclure une histoire d’amour là-dedans, une autre nouveauté pour moi.

J’ai de nouveau tout à apprendre (bon, peut-être pas tout non plus^^). Mais pour être honnête, ça fait partie du plaisir pour moi. J’aime bien changer, tester de nouvelles choses. Peut-être que ça m’arrivera un jour, mais par exemple je ne me voyais pas créer une série à partir de mon premier roman. J’ai envie d’essayer la fantasy, d’autres modes de narration, etc. Pour la même raison, j’imagine, que je ne fais que des one-shots en jeu de rôle et que je change d’univers à chaque fois. Pour la même raison aussi que je choisis mes livres au hasard à la bibliothèque^^. Et peut-être qu’en essayant tout ce que je peux, je trouverai ce qui me convient le mieux^^.

Trouver ma voix

Non, ce n’est pas une faute^^.

Après avoir écrit autant à la 1ére personne, je trouve mon écriture à la 1ére personne un peu plate.

Mais comme chaque mot a été une épreuve en novembre, je ne sais pas si c’est simplement parce que j’ai du mal à écrire en ce moment ou si je suis réellement meilleure à la 1ére personne. En plus de ça, comme je disais juste au-dessus, même si j’ai déjà écrit quelques nouvelles à la 3éme personne, je n’ai pas encore l’impression de maitriser techniquement ce type de narration. Comme je suis encore assez tôt dans mon premier jet (mon jet 0 même), je n’ai pas essayé de diagnostiquer sérieusement ce problème, mais je pense que je fais l’erreur classique d’une troisième personne limitée trop distante. La distance peut être un choix valide (j’avais pu l’admirer dans Things fall apart de Chinua Achebe, dont vous pouvez retrouver ma critique sur Instagram), mais ce n’est pas ce que je recherche pour mon roman.

L’expérience me dira si ma préférence pour la 1ére personne est simplement une question d’habitude, de technique ou de facilité personnelle.

La page blanche

Ce mois de novembre a été difficile pour moi. J’ai atteint mon objectif, mais je n’ai pas vraiment réussi à m’en réjouir.

Dans cet article, je voulais parler de ce que j’ai appris pendant NaNo, mais je n’ai pas encore réussi à déterminer la réponse à cette question importante : est-ce que j’ai bien fait de participer ou non cette année ?

Je savais que ça allait être difficile, et je savais que je ne réussirai pas un NaNoWriMo normal. J’étais fatiguée et stressée. Ça fait plus d’un an que je suis fatiguée et stressée, ce qui commence à être long…

Ce que j’ai réappris, c’est ce dont je parlais en mars dernier il me semble. Ça peut paraitre vaguement mystico-je ne sais quoi, mais écrire demande de l’énergie. Créer demande de l’énergie mentale, de la concentration. Et en novembre, je n’en avais plus. Quand je suis particulièrement stressée, il m’arrive de m’arrêter de parler au milieu d’une phrase parce que je ne sais plus ce que je suis en train de dire, alors vous imaginez à l’écrit…

Ne vous inquiétez pas, il ne m’est rien arrivé de grave, simplement une accumulation de stress : pression de mon boulot actuel, stress sur la négociation du suivant, papiers qui n’arrivent pas pour l’achat de mon appartement, et pour couronner le tout un deuxième refus de manuscrit.

Je ne suis pas tant perturbée par ce deuxième refus, simplement il m’a été délivré par la poste au moment où j’attendais avec beaucoup d’inquiétude mon offre de prêt qui avait du retard, et c’était inutilement cruel de la part de la Poste (comment, la Poste n’a pas fait ça juste pour me torturer^^?).

En mars, mes vacances avaient suffi à me remettre d’aplomb. Pas cette fois. Donc je ne sais pas, peut-être que j’aurais mieux fait de me reposer. D’un autre côté, je ne voulais pas simplement tout lâcher. La tentation était forte de faire une pause dans mes articles de blog aussi, mais dans les deux cas, je n’ai pas envie de perdre mes bonnes habitudes. Je sais que dès que j’arrête, il me faut des mois pour relancer la machine.

Donc je vais essayer de continuer doucement, peut-être simplement de ne pas lire sur mes trajets du retour et de penser à mon roman. Continuer à écrire des articles. Essayer de me remettre aux réseaux sociaux que j’ai totalement abandonné depuis plus d’un mois.

Si tout va bien, en février, mes problèmes professionnels et immobiliers seront réglés. D’ici là, je vais faire de mon mieux.

 

Et vous, qu’avez-vous appris de votre participation cette année ? Est-ce que vous essayez de noter les leçons que vous retirez de vos progrès d’écriture ?

5 réflexions au sujet de “NaNoWriMo 2019 : ce que j’ai appris”

  1. Bon courage pour l’attente. J’espère que les nuages gris se disperseront et que tu arriveras à te reposer sereinement.

    De mon côté, le Nano s’est très bien passé : j’ai fini de corriger mes articles en presque 2 semaines, arrivant au joli résultat de 27k mots. Est-ce que j’ai continué d’écrire après pour faire monter le compteur ? Non. Mon objectif était rempli, donc j’en ai profité pour me reposer une petite semaine, avant de reprendre la correction de mon manuscrit (qui dure… qui dure…). J’avais besoin de laisser cette correction de côté, donc le Nano est arrivé à point nommé.
    Ce que j’ai appris du Nano, c’est qu’il est motivant de le faire avec un groupe actif. J’ai joué la pompom girl pendant un mois. Je me suis pris des vents, mais j’ai aussi regardé mes buddies progresser. Je remplissais un tableau excel avec leur compte de mots, presque tous les jours. Je donnais des objectif de groupe, de type « plus que 300 mots pour arriver à 200k, c’est 30 mots par personne ! ». Certains qui avaient eu la flemme toute la journée, se remettait à écrire à ce moment-là. Pour beaucoup, c’était leur premier Nanowrimo. Les voir atteindre le 50k le 30 novembre, c’était super cool. A croire que je suis faite pour les joies par procuration XD.
    Et puis, il m’est aussi arrivé d’être bloquée, même si c’était un Nano relecture/correction. Un texte bancal dont je ne voyais pas le problème, m’a ralenti pendant trois jours. Un membre du groupe a fait une suggestion qui m’a sortie du marasme. J’ai réécrit tout sous une autre forme et ça aller mieux. J’ose effacer pendant le Nano, même si certains le déconseillent.

    Bref, c’était un chouette Nano et j’ai hâte d’être au Camp du mois d’avril où ce sera de l’écriture au lieu de la relecture. J’espère que ton Camp Nano d’avril se passera mieux (moins de soucis pro et perso, et des réponses positives pour ton roman) !

    1. Merci ! Bravo pour avoir atteint ton objectif ! Si ce n’est pas indiscret, c’était quel genre de groupe ? Facebook ? Discord ? Autre chose ? J’avais pas mal trainé sur le groupe Discord NaNo français l’année dernière, mais je n’ai pas trop eu le courage cette année.

      1. Etant une sorte de personne sociale misanthrope, c’était sur un serveur discord, qui est le seul où je suis. J’ai tenté un des discords nano français (il y en a plusieurs) en octobre, mais je n’y suis pas restée longtemps (ce qui arrive à la plupart des forums ou serveurs où je vais XD). Mais là, on n’était pas nombreux, et j’étais l’une des seules à avoir déjà fait le Nano. Je ne me voyais pas laisser les néophytes en plan^^

  2. J’espère que la fin de l’année et les vacances de Noël vont te permettre de souffler un peu et de voir le bon des soucis qui ont pesé sur ton année ! C’est tout à fait compréhensible que des gros projets comme ça te prennent beaucoup d’énergie. En tout cas tu peux être fière de continuer à écrire malgré tout ! Et je te remercie de poursuivre tes articles de blog car je les lis toujours avec intérêt 🙂

    Je me retrouve pas mal dans ce que tu dis sur le besoin de temps pour laisser mûrir ses histoires. Mon premier roman a reposé 9 ans entre le 1er et le 2ème jet, le suivant a aussi attendu 2 ans, à chaque fois je passe près d’une année sur la réécriture… C’est un processus long, mais je sens combien mes idées s’affinent grâce à ce décantage.
    Cela dit, je suis assez heureusement surprise dans le travail que je fais en ce moment sur roman n°3 (qui est la suite de roman n°2). C’est peut-être le fait de l’avoir mieux travaillé en amont, mais j’ai le sentiment que mon premier jet est plus efficace, qu’il y aura moins à jeter. Quand je parler de travailler en amont ça ne veut pas forcément dire préparer un plan millimétrique (même si j’ai effectivement un plan détaillé) mais surtout, en suivant les conseils de Truby, de définir à la base le thème et l’enjeu principal, de façon à que toutes mes scènes s’y rapportent. Comme de la couture en fait : l’aiguille peut s’éloigner du tissu mais elle doit toujours y revenir, et les points sont reliés entre eux.

    Et je partage totalement ta passion pour les révisions <3 Pour le coup je suis plus à l'aise en planification qu'en premier jet, mais en tout cas c'est très clairement la dernière phase qui est la plus satisfaisante.

    Bon courage !! Et à bientôt

    1. Merci pour tes encouragements ! Effectivement, même sans avoir un plan détaillé, j’ai l’impression que réfléchir aux éléments listés par Truby, ça aide énormément… Au moins ça donne une ligne directrice : connaitre son thème et l’évolution de son personnage principal, ça n’a pas de prix^^

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.