Me voilà de retour, un peu plus d’un mois après mon dernier article. Mon absence a été plus longue que prévue, je comptais publier un article début janvier. Sauf qu’entre temps, j’ai décidé de revoir mes priorités. Mon deuxième roman était presque terminé, et pour être sûre de ne pas le laisser trainer indéfiniment, je me suis fixé une deadline : le finir avant mon anniversaire, fin février. Et je l’ai fini un mois avant !
J’ai fini mon deuxième roman, YESSSS !
Voilà, c’était la minute auto-satisfaction. Maintenant, on peut passer aux questions qui fâchent : ça veut dire quoi « fini » exactement ?
Combien faut-il de jets ou révisions avant de terminer un roman ? Est-ce un problème s’il me faut beaucoup plus, ou beaucoup moins de version que tel auteur célèbre ? Comment est-ce qu’on compte les jets ? Est-ce que c’est vraiment important ?
(Pour les anxieux.se.s et les impatient.e.s, la réponse est : pas tant que ça, l’important, c’est de trouver le bon processus, pas de suivre celui de la voisine^^)

Les différents types de premier jet
Strictement supérieur à 1
Pour commencer, un avertissement qui vous sera sûrement familier, mais qui mérite d’être répété. Si vous venez d’écrire le mot « Fin » pour la première fois à la fin de votre roman, votre travail n’est pas fini, non non non. Il va falloir relire tout ça, et le retravailler, et je ne parle pas de simplement corriger les fautes d’orthographes….
Un roman demande une révision en profondeur, et une analyse poussée de son contenu : est-ce que l’histoire est cohérente ? Est-ce que les personnages ont des personnalités distinctes et intéressantes ? Des motivations claires ? Est-ce que le rythme varie, ni trop lent, ni trop rapide ? Est-ce que l’histoire a de vrais enjeux ?
Tout cela n’est qu’un court résumé du milliard de points qui peuvent et doivent être vérifiés sur un roman, avant de songer à le présenter à un lectorat, si c’est votre but. Si ce sujet précis vous intéresse, je vous renvoie vers mon article Toutes les étapes pour écrire un roman : édition à ce sujet.
Dans tous les cas, cela signifie que votre premier jet ne sera sûrement pas le dernier.
Premier jet, jet zéro
Si vous êtes sérieux.se dans votre volonté d’avoir un lectorat (je ne parle pas seulement d’être publié.e par une maison d’édition, mais aussi de l’auto-publication, ou même de publication non payante, par exemple sur Wattpad), votre premier jet ne sera donc pas le dernier.
Mais tous les premiers jets ne sont pas « égaux ». Ce n’est pas une question de qualité mais plutôt de processus d’écriture. Certaines personnes choisissent de parler de « jet zéro », plutôt que de premier jet, et ce fameux jet zéro est à l’écriture ce que l’esquisse est à la peinture : un travail préparatoire.
C’est un concept intéressant et c’est d’ailleurs la terminologie que j’ai envie d’utiliser pour ma première version de Rêveuse (j’en reparle un peu plus bas^^).
Architecte vs Jardinier
La distinction premier jet/jet zéro est souvent due à des processus d’écriture très différents. Pour certaines personnes, la toute première version de leur roman est assez « propre ». Même si elle n’est pas parfaite, et qu’elle sera forcément modifiée ensuite, les modifications ne remettront pas forcément en question la structure globale du roman. Pour d’autres, les modifications devront être beaucoup plus profondes.
Pour parler des révisions d’un roman, j’aime bien utiliser la métaphore de la rénovation d’une maison. Pour certaines personnes, les révisions consisteront à casser un carrelage, et le remplacer par un parquet, peut-être casser une petite cloison ou deux, échanger une chambre avec un salon.
Pour d’autres, il faudra raser complètement une aile et la reconstruire, et peut-être rajouter un étage supplémentaire…
La métaphore de la maison est intéressante, parce qu’elle colle aussi plutôt bien avec la terminologie Architecte/Jardinier.
Les Architectes sont les personnes qui ont plutôt tendance à planifier leur roman avant de l’écrire alors que les Jardiniers vont improviser l’histoire au fur et à mesure.
Et donc, les Architectes vont avoir tendance à avoir un premier jet plus « propre », parce que c’est plus facile de construire quelque chose qui tient debout si on a prévu un plan à l’avance.
C’est un des avantages de planifier son roman, cela signifie en général moins de travail dans la phase de révision, puisqu’une partie des problèmes ont été éliminés pendant la phase de conception, et qu’il y a moins de risque d’incohérences, de revirements ou d’intrigue qui s’égare en cours de route.
Ça ne veut pas dire qu’il FAUT être Architecte. C’est un avantage, mais il y a certaines personnes qui ne fonctionnent pas comme ça. Moi par exemple^^. J’ai besoin d’écrire l’histoire pour qu’elle me vienne : j’ai du mal à générer des idées « dans le vide », alors qu’elles me viennent sans problème une fois que je commence à visualiser la situation et à la coucher sur le papier. J’ai eu besoin d’écrire quasiment 80k mots qui vont être rasés au bulldozer, pour filer la métaphore, avant de savoir à quoi doit ressembler mon roman. Ce n’est pas le plus efficace sur le papier mais c’est ce qui marche pour moi. À vous de voir ce qui fonctionne pour vous.
Le premier jet minimal
Une chose que j’apprécie beaucoup avec les vlogs/blogs d’autres auteurices, c’est de voir la diversité des processus d’écriture. Pour certaines personnes, le premier jet ne sera pas forcément chaotique comme le mien, mais il pourra être très schématique, proche d’un script de film par exemple.
Ces personnes auront tendance à réduire drastiquement (volontairement ou non) tout le « gras » du roman : les descriptions, les pensées internes des personnages, les péripéties. Leur première version sera donc semblable à une esquisse, avec principalement les gros traits de l’intrigue, l’action, pas forcément détaillée, les dialogues.
Ce qui est assez amusant, c’est que dans certains cas, ce premier jet peut finalement ressembler à un synopsis très détaillé, qui sera très proche de ce que quelqu’un qui planifie dans le détail pourrait produire en considérant ça comme un plan…
Mon jet zéro
Comme je le disais plus tôt, pour ce projet, l’appellation « jet 0 » me convient bien. Dans mon cas, j’ai presque envie de l’appeler « jet -1 », mais je sais que c’est une mauvaise façon de voir les choses, une façon de diminuer mon travail. J’ai essayé de planifier ce roman en 2018, sans vraiment y parvenir, écrit 50 000 mots pendant NaNoWriMo 2018, presque entièrement recommencé pendant NaNoWriMo 2019 (je crois que j’avais jeté 30k mots, quand même…) et je n’ai réussi à déterminer réellement mon concept que pendant l’été 2020…. Il m’a fallu entre septembre et janvier pour écrire environ 80 000 mots supplémentaires, pour atteindre un total de 133k mots (plus environ 30k que j’ai déjà mis de côté, j’ai donc écrit plus de 160k mots sur ce projet, wow…).
Et si je dis que cette première version de mon roman est un jet zéro, c’est parce qu’une personne qui essaierait de lire mon roman dans son état actuel n’y comprendrait rien. Ce n’est pas seulement que le rythme n’est pas bon, où que l’intrigue n’est pas assez palpitante ou quoi que ce soit dans le même genre. C’est que le système de magie a changé entre temps. C’est que j’ai écrit des scènes où mes héroïnes font connaissance, alors que finalement j’ai décidé qu’elles se connaitraient déjà. C’est que j’ai inventé en cours de route un but à un personnage secondaire, etc. Je sais déjà qu’il faut que je réécrive quasiment entièrement le début.
Et j’ai hésité à ne pas considérer ce premier jet fini tant que je n’aurai pas fait cela, mais j’ai décidé que non. Parce que c’est moi qui décide (on en reparle dans pas longtemps^^). Parce que j’écris chronologiquement et que je suis arrivée à la fin. Mais aussi parce que je pense que ce serait une perte de temps de revoir simplement le début sans traiter mon roman comme un tout. Plutôt que de rajouter ou des réécrire des scènes de la première partie pour coller à la fin, qui risque de changer malgré tout, je préfère gagner du temps et entamer une révision globale de mon roman.
Donc voilà, j’ai un jet zéro, tout bancal, un peu plein de trous, mais maintenant je sais quelle histoire j’écris^^.
Et j’ai écrit un deuxième roman, youhou (oui, j’essaie de ne pas regarder seulement la montagne immense qu’il me reste à gravir, mais aussi tout le chemin que j’ai déjà parcouru…).
Combien de jets pour écrire un roman ?
Définir le « jet »
Vous allez peut-être trouver que je sodomise des diptères, mais en lisant tous les articles sur les révisions de roman, je me suis toujours posé une question : « c’est quoi exactement un jet/version ? »
Pour mon premier roman, je serai assez incapable de compter un nombre de versions, ne serait-ce que parce que j’ai commencé mes révisions avant d’avoir écrit la fin. Il s’est peut-être passé un an voir plus entre le moment où j’ai commencé à modifier des mots déjà écrits et celui où la liste des scènes de mon roman a été complète.
En dehors de cela, entre les versions que j’ai préparées pour mes deux vagues de bêta-lecture, je me suis rarement arrêtée pour numéroter des versions.
Selon la méthode, je pourrai dénombrer entre 4 et peut-être une dizaine de versions… Si ce n’est beaucoup plus, si on considère simplement un jet comme une version numéroté du roman (je fais des sauvegardes régulières par mail, avec la date du jour).
Autant de techniques de révisions
En fait, la façon de compter, et sa facilité, est forcément liée aux choix que vous faites en matière de révisions.
- Réécriture complète
Par exemple, certain.e.s auteurices vont simplement mettre leur premier jet de côté, et tout réécrire depuis le départ (et j’admire infiniment leur courage, parce que la simple idée me remplit de terreur^^). Dans ce cas, évidemment, c’est très facile de compter les versions : il suffit de compter le nombre de fois où on ouvre un document vierge.
- Révision chronologique
D’autres auteurices vont reprendre leur roman dans l’ordre, en commençant par le début, et éditer chapitre par chapitre tous les problèmes trouvés en route.
C’est une méthode assez intuitive (finalement assez proche de la rédaction, on prend les choses dans l’ordre et on avance), mais qui a ses désavantages. Notamment, on peut détecter un problème en fin de roman, qu’on ne peut résoudre qu’en revenant sur des scènes précédentes, voir même en remodifiant tout depuis le début. On peut également introduire une modification au départ, qui a des répercussions inattendues ou indésirables sur la suite. Cela peut donner une vision ponctuelle, limitée d’un problème donné, quand une solution globale pourrait être nécessaire.
Par contre, c’est également une méthode qui permet de compter facilement les versions : on peut compter un jet supplémentaire à chaque fois qu’on reprend les corrections du départ.
- La révision sur diagnostic
Remarque : j’invente au fur et à mesure les termes, je ne suis pas certaine d’avoir déjà rencontré de nomenclature précise sur les types de révisions. J’espère que ça vous parlera quand même^^.
C’est le mode de révision que j’utilise moi-même. Autant je n’ai pas encore trouvé mon équilibre sur la quantité de planification de mes romans, autant pour ce qui est de la réécriture, j’ai dégotté un système qui me convient très bien pour l’instant (grandement inspiré par la méthode de Rachel Aaron dans 2k to 10k ).
En résumé, il s’agit de relire son manuscrit, de se créer une liste des problèmes qu’on a détectés, et ensuite d’attaquer cette liste en réglant un point après l’autre. De préfèrence, en commençant par ceux qui auront l’impact le plus profond sur le roman, parce que ce n’est pas la peine de régler un problème de dialogue pas crédible entre deux personnages si dans le point suivant on se retrouve à supprimer purement et simplement un des deux persos en question…
L’avantage de cette méthode, c’est qu’elle permet de réfléchir de manière globale à un problème spécifique et de ne pas se retrouver à faire des corrections de surface (par exemple, augmenter la tension dans une scène spécifique), alors que le problème demande une approche plus générale (par exemple supprimer ou ajouter une intrigue secondaire).
Par contre, le risque, c’est de perdre un peu de vue l’expérience du lecteur ou de la lectrice, surtout en ce qui concerne rythme et fluidité, ou de manquer des scènes. Du coup, une petite relecture/révision chronologique peut aider à lisser le manuscrit à la fin du processus.
Pour compter les jets dans ce cas précis, c’est plus compliqué, puisque finalement, on a une liste de courses sur laquelle on raye des points au fur et à mesure, mais sur laquelle on peut aussi en ajouter ad vitam eternam…
Pour ma part, si je devais vraiment compter les versions (et je vais revenir là-dessus très bientôt), je pourrais soit compter le nombre de fois où je relis le manuscrit (et donc où je crée/ajoute des éléments à ma liste), ou simplement en terme de version pour une nouvelle étape : ma première version où je suis arrivée à la fin chronlogique, la première version où j’ai toutes les scènes, les x versions pour alpha ou bêta-lecture, etc.
- La révision par thème
C’est une méthode qui est un peu moins répandue, d’après mon impression, mais tout de même très intéressante. Certaines personnes choisissent de lister tous les points d’attention « techniques » à garder à l’esprit pour un roman, et de faire une passe de révision pour chacun de ces point. Par exemple, une passe pour vérifier la cohérence du caractère des personnages, une passe pour vérifier que les dialogues sonnent juste, une passe pour ajuster le rythme, une passe pour le style, etc
C’est une façon de procéder qui est assez technique, et potentiellement fastidieuse (selon le détail de votre liste, vous pouvez vous retrouvez à effectuer environ 438 relectures^^), mais qui permet de s’assurer de ne rien manquer. C’est particulièrement utile si vous avez peur de ne pas savoir quel genre de problèmes vous êtes censé.e.s détecter dans les modes de révisions précédents.
Et dans ce cas, vous pouvez aussi bien compter une version par passe (auquel cas il vous faudra BEAUCOUP de versions pour avoir un roman peaufiné), ou une à chaque fois que vous faites le tour de toute cette liste de points.
- Une combinaison de tout ça…
Et au final, il est probable que votre processus de révision ressemble plutôt à une combinaison personnelle des méthodes précédentes, et d’autres encore, parce que je n’ai sûrement pas été exhaustive. Peut-être que vous faites une première récriture complète puis des révisions chronologiques. Ou que comme moi vous commencez par un diagnostic, puis une relecture chronologique pour lisser, puis des révisions par thème, sur des sujets spécifiques…
Alors, combien faut-il de révisions pour terminer un roman (et est-ce vraiment important ?)
Et il y a une vraie réponse à cette question, une réponse qui ne manquera pas de vous frustrer :
Autant qu’il faudra
Ce n’est pas parce que tel auteur célèbre a dit qu’il récrivait 4.5 fois chaque roman depuis le début, que votre roman sera achevé si vous faites la même chose.
Votre roman ne sera prêt à chercher un éditeur/être auto-publié ou posté en public qu’une fois que, non seulement vous serez personnellement satisfait.e mais aussi que les retours de vos bêta-lecteurices seront satisfaisants.
Et si vous vous posez des questions sur les bêta-lecteurices, pourquoi ils/elles sont absolument nécessaires, et comment les utiliser et analyser leurs retours, j’ai justement écrit une série d’articles sur le sujet et même une étude de cas, ça tombe bien, non ?
Combien de jets ?
Le nombre de versions dont vous aurez besoin dépendra d’un grand nombre de facteurs :
- votre expérience : si vous écrivez votre première roman, il y a de nombreux écueils et erreurs que vous ne referez plus dans les romans suivants, et il est probable que votre premier roman vous demande plus de travail de révision dans l’absolu
- votre processus de planification : plus votre planification est détaillée, plus votre travail de révision tendra à être réduit (en moyenne…)
- votre processus de révision : non seulement certaines façons de corriger son roman ont un impact sur la façon de compter les versions, mais vous pouvez très bien décider de faire une seule phase de bêta-lecture, ou 3, ou plus, et entre chacune de réviser entièrement de nouveau, ou non, le roman…
- votre façon de compter les versions, évidemment : en particulier si vous utilisez la méthode de révision par « thème », vous pouvez très bien décider de compter une version pour la correction du style, mais aussi une pour chasser la voix passive, une autre pour éliminer les verbes ternes, une autre pour les phrases trop longues. Il est évident que pour le même travail au final, vous aurez 10 fois plus de versions dans le deuxième cas…
- le roman : certains romans vous demanderont plus de révisions que d’autres, et c’est comme ça…
- etc…
Est-ce vraiment important ?
Si je vous répond « non, absolument pas », vous allez sûrement vous demander pourquoi je me suis emmerdée à écrire un article complet sur un sujet que je déclare moi-même inintéressant^^.
En fait, mon objectif avec cet article était plutôt de vous rassurer, parce que je sais que j’ai eu besoin d’arriver moi-même à cette conclusion à un moment donné (et que j’ai encore besoin de rationnaliser le fait que j’ai fini un « premier jet » même si à mes yeux il est un peu trop plein de trous).
Il y a beaucoup d’auteurices sur Internet ou ailleurs qui vont vous dire « moi, il me faut exactement x versions pour terminer un roman et il me faut y jours par version ».
Ca ne veut pas dire que vous DEVEZ appliquer cette règle, ni même qu’elle aura le moindre sens pour vous. Cette personne a peut-être un processus de planification/écriture/révision très différent du votre, et ça aurait à peu près autant de sens que de dire qu’il faut 3 fruits pour faire une tarte, si l’une personne cuisine une tarte à la pomme et l’autre à la mûre, et que leurs plats à tarte ne font même pas la même dimension…
Oui, j’ai fait une tarte aux pommes ce weekend, pardonnez mes métaphores^^.
Cela veut non seulement dire que vous n’avez pas besoin de culpabiliser si vous avez besoin de faire 45 jets alors que votre autrice favorite écrit toujours ses romans en trois versions, mais vous n’avez pas non plus besoin de stresser parce que vous n’avez fait que 4 passes de révisions alors que votre bloggeur favori en est à sa quinzième.
Chacun son processus, chacun son rythme.
Conclusion
Compter le nombre de versions est une façon intéressante (et facile à partager) de mesurer sa progression dans les révisions, qui peuvent sans cela paraitre interminables, mais elle n’est pas obligatoire.
Aucune maison d’édition ne vous demandera à quel numéro de version vous en êtes.
C’est simplement une mesure personnelle de progression. Cela peut être utile pour avoir une idée du temps que les révisions vous prendront, si vous utilisez toujours approximativement le même processus. Mais si ça ne vous intéresse pas, et bien tant pis^^.
Je ne suis pas capable de dire combien de versions de mon premier roman il m’a fallu, et finalement, je le vis assez bien.^^
Pour celui-ci, je pense que je compterai le nombre de relectures complètes, mais simplement pour établir une base de comparaison, pour les suivants…
Dans tous les cas, il ne faut surtout pas que le nombre de versions devienne un point de comparaison avec d’autres auteurices, puisque ce n’est simplement pas comparable. Comme pour le reste, il s’agit de trouver sa propre manière de travailler et son propre rythme. La seule « bonne » façon de faire est celle qui fonctionne pour vous…
Et vous, est-ce que vous comptez les versions, et comment ? Est-ce que cela vous a toujours paru comme une évidence, ou est-ce que vous vous êtes posé la question à un moment ? Et qu’est-ce que vous faites de cette information ? Dites-nous tout dans les commentaires !