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Campfire Pro : la « bible » customisable

Cette semaine, je vous propose un article un peu différent de ce que j’écris habituellement : un test d’outil d’écriture. Pendant le mois d’août, j’ai eu l’occasion de tester Campfire Pro, et j’ai eu envie de vous faire un retour d’expérience.

 

Campfire Pro : qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert ?

Campfire Pro est un outil de worldbuilding et de planification à destination des auteurs et autrices.

Campfire (je vais abandonner le « pro » pour le reste de l’article, on gagnera du temps^^) n’est PAS un logiciel d’écriture (comme Scrivener par exemple) : il n’est pas possible de rédiger son roman dans le logiciel. Le but de cette appli sera plutôt de vous tenir lieu de « bible » de votre univers et de rassembler toutes vos notes sur vos romans, en allant des fiches de personnages aux cartes en passant par les arbres généalogiques de votre dynastie de robots-dragons…
Pour entrer un peu plus dans le détail, Campfire offre un menu avec 7 catégories correspondant aux fonctionnalités suivantes :
(Remarque : les images utilisées sont tirées du kit de presse de Campfire, vous retrouverez les mêmes sur le site. Elles sont beaucoup plus parlantes que ce que j’ai pu faire pour l’instant, et je suis aussi trop flemmarde pour faire autant de captures d’écran^^)

  • Personnages

Cette section permet de créer et organiser ses fiches de personnages. Chaque fiche contient plusieurs blocs, qui peuvent être des blocs de texte, des images, des listes, ou des liens vers d’autres pages, le tout étant customisable (j’en reparlerai plus tard). Il est ensuite possible d’organiser toutes ces fiches par dossiers et sous-dossiers pour s’y retrouver plus facilement.

Issu du kit de presse de Campfire
  • Relations

En plus de créer des fiches de personnages, Campfire permet de créer des graphiques illustrant les relations de ses personnages les uns avec les autres, avec la possibilité de choisir son code couleur et autant de type de relations que vous le souhaitez. Une fonctionnalité qui peut être particulièrement utile si vous avez des généalogies et diplomaties complexes à la Game of Thrones, ou si vous êtes spécialistes des triangles/quadrilatères/octogones amoureux^^.

Issu du kit de presse de Campfire
  • Chronologie

La section Chronologie peut aider à planifier un roman : elle permet de créer des événements et de les ordonner les uns par rapport aux autres. Elle peut vous servir à garder à l’esprit l’histoire d’un royaume fictif, avec des événements qui ne seront pas forcément « à l’écran », mais aussi à planifier la liste de vos scènes. Les fiches événements vous permettent de noter une description de l’événement, les lieux et personnages concernés, et autant d’informations que vous le souhaitez. Il est tout à fait possible de créer plusieurs chronologies (par exemple, une pour le roman, une pour les actions de votre méchant, une pour vos flashbacks, etc), et même de les imbriquer les unes aux autres.

Issu du kit de presse de Campfire
  • Arcs narratifs

La partie Arc narratif demande d’avoir à la fois déjà créé sa liste de personnages (ou au moins ceux à qui l’ont souhaite donner un arc narratif), et la liste des scènes du roman. Ensuite on définit le trait qui correspond au Mensonge du personnage (si la notion d’arc narratif ou de Mensonge vous laisse dans un état de perplexité profond, vous pouvez lire L’Anatomie du scénario de John Truby, Creating character arcs de K.M Weiland ou simplement les articles que j’ai écrit sur ces deux livres, en cliquant sur leur titre^^), et pour chaque scène dans laquelle le personnage apparait, on note à quel niveau le personnage se place en relation avec le mensonge.

Et ensuite, c’est magique, Campfire vous trace un beau graphique de l’évolution du personnage !

Il est aussi possible de noter les évolutions physiques, émotionnelles ou autres que subissent les personnages.

Arcs narratifs
Issu du kit de presse de Campfire
  • Monde

Cette partie est assez simple, puisqu’elle permet de stocker toutes les cartes et plans que vous pouvez avoir fait de votre univers. Il sera possible de faire références à tous les lieux que vous aurez créés dans les autres catégories. Votre propre atlas à portée de main !

  • Encyclopédie

L’encyclopédie est assez basique dans son utilisation. On peut créer des catégories (par exemple « Créatures magiques » « Moyens de transport » ou « Marques de cigarettes électroniques », ce que vous voulez), et ensuite créer des pages pour chaque item. Les pages de l’encyclopédie peuvent contenir des images, des blocs textes, ou des liens avec d’autres éléments. Malheureusement, elles sont un peu moins évoluées que les pages Personnages, puisqu’elles n’ont qu’une seule colonne, et que les blocs listes et statistiques ne sont pas disponibles. Le classement des pages est effectué par catégorie, et par ordre alphabétique.

Issu du kit de presse de Campfire
  • Worldbuilding

La catégorie Worldbuilding n’est accessible qu’avec la version Pack Worldbuidling. Elle donne accès à 8 autres types de pages : Espèces, Cultures, Langages, Religions, Philosophies, Magie, Systèmes et Objets. Chacun de ces types de pages a des caractéristiques spécifiques. Par exemple, les langages ont 4 sous-catégories : phonétique, dictionnaire, grammaire et pratique. Ces pages gèrent aussi plusieurs colonnes et plus de types de blocs, comme pour les personnages. Je n’ai pas acheté la version avancée, et je n’ai pas spécialement joué avec pendant ma période d’essai, je n’ai donc pas grand chose de plus à dire que ce qu’on peut trouver sur le site^^. En tout cas la gestion des langages par exemple a l’air plutôt complète et intéressante.

Issu du kit de presse de Campfire

Caractéristiques techniques

  • Logiciel

Pour l’instant Campfire n’est pas accessible en ligne, il faut l’installer sur son ordinateur pour pouvoir l’utiliser. Une version Cloud est censée arriver très rapidement, mais je ne connais pas le fonctionnement et les modalités donc je n’en parlerai pas dans cet article. Il est disponible sur Windows et Mac (sorry adeptes de Linux^^).

  • Tarif

Pour la version logicielle, le paiement se fait en une seule fois : on achète Campfire et on peut ensuite l’utiliser, il ne s’agit pas d’un abonnement mensuel. La version « de base » coûte 52.99 euros, et la version avec le Pack Worldbuilding coûte 24.99 euros supplémentaires, soit 77.98 euros au total (prix sur Steam le 29/08/20). Il y a une période d’essai de 10 jours si vous voulez tester avant de vous lancer. Petite précision : sur le site de Campfire, il n’est possible de payer que via Paypal, par contre il est possible de l’acheter par carte bancaire sur la plateforme Steam (qui doit aussi faciliter la réinstallation sur un nouveau PC par exemple).

Mon test de Campfire Pro

Avant d’attaquer ma critique proprement dite du logiciel, je vais vous donner un peu de contexte sur l’utilisation que je compte en faire et le genre d’autrice que je suis, puisque ça va forcément influencer fortement mon jugement.

Mon profil d’autrice

Même si je suis en train d’écrire mon second roman, Rêveuse, c’est la première fois que j’écris de la fantasy et la première fois que je me lance sérieusement dans le worldbuilding. Je suis donc plutôt novice sur le sujet.

Je penche plutôt du côté Jardinier de la balance, c’est-à-dire que je ne suis pas du genre à planifier tout dans le détail (j’espérais pourtant réussir à le faire pour ce roman..). Même si j’ai effectué pas mal de travail préparatoire en 2018 pour esquisser mon univers, je n’en ai défini que les grands principes : la géographie de la ville où se passe l’histoire (mais pas de carte, hein, je sais juste qu’elle se trouve dans un canyon^^), une idée du mode de gouvernement, le niveau technologique (basé principalement sur l’énergie éolienne, j’écris du Windpunk !), les ressources principales (très peu de métaux), et un ou deux concepts culturels (basés notamment autour d’un faible taux de fertilité), mais c’est à peu près tout. Pour mes personnages autant que pour mon univers, je préfère inventer les détails au fur et à mesure qu’ils me viennent, et surtout, au moment où j’en ai besoin. Je ne suis donc pas du tout le genre d’autrice qui va imaginer tout dans le détail, du mode de reproduction d’une espèce de bétail jusqu’au nom de la nièce de la fondatrice de la ville voisine. Ça impacte forcément mes besoins en terme d’outil de worlbuilding^^.

Le contexte pour mon roman et les autres outils que j’ai testés

  • World Anvil

J’ai commencer à travailler sur Rêveuse en 2018. À l’époque, j’avais testé le site World Anvil, et j’avais d’ailleurs écrit un article sur le sujet. World Anvil est un super outil si vous aimez les univers ultra détaillés, ou si voir toutes les catégories d’un formulaire vous inspire dans la création de vos personnages/religions/objets/espèces, etc. Dans mon cas, World Anvil n’était pas du tout adapté. Typiquement, pour les espèces animales, j’avais une petite liste de quelques types d’animaux qui pourrait être présents dans ma ville, mais je n’avais aucune envie de remplir une fiche détaillée pour chacun avec poids, taille, couleur, durée de vie, habitat, mode de reproduction, etc etc. J’avais juste besoin de noter : « il faut qu’il y ait des rapaces, et une espèce similaire à une chèvre, et un petit animal de compagnie mignon, parce que j’ai envie qu’il y ait un petit animal mignon »^^.

  • Wiki

Finalement, j’avais opté pour installer un wiki sur mon site, puisque c’était quelque chose que j’avais l’habitude d’utiliser au boulot. Le wiki était beaucoup plus adaptable (par exemple, je me suis contentée de créer une page « Faune et Flore » au lieu d’une page, quasi vide, par espèce). Par contre il avait aussi ses inconvénients. En particulier, ce n’est pas l’outil le plus ergonomique : il faut se souvenir de la syntaxe et être prêt.e à utiliser des balises html sans sourciller. Et récemment, il y a eu une montée de version qui a mis en l’air tout le formatage, et qui m’a demandé une soirée un peu concentrée à bidouiller sur le serveur de mon site pour le remettre à niveau. Au final, ce n’était pas très compliqué, mais ce n’est pas quelque chose que je recommanderai si vous n’êtes pas très à l’aise avec l’informatique et que chercher des tutos sur internet n’est pas une seconde nature pour vous. Pour moi c’était une solution viable, mais pas la plus amusante^^

  • Une période de brainstorming

Cet été, j’ai enfin réussi à me remettre à écrire un peu plus régulièrement sur Rêveuse, mais après quelques scènes, je me suis retrouvée coincée. J’avais besoin de connaitre les motivations d’un personnage, et je me suis rendue compte que le motif de meurtre que j’étais censée explorer dans cette partie du roman n’était pas très intéressant et pas vraiment en rapport avec les thèmes que j’avais choisi. Je me suis donc lancée dans une période de brainstorming, qui a donné lieu à pas mal de remise en question sur mon univers. C’était le moment idéal donc pour remettre toutes mes notes au propre. Et c’est là que j’ai vu une vidéo qui parlait de Campfire…

Ça avait l’air cool, alors je me suis laissée tenter^^. J’ai passé les deux dernières semaines d’août à reprendre mes notes réparties entre Evernote, mon wiki et mon classeur et à les intégrer dans Campfire.

Voici donc les résultats de mon test !

Avantages et inconvénients

 
Points faibles

  • Le prix

75 euros pour la version complète, ça pique un peu. Beaucoup même. Et c’est clairement le plus gros défaut de Campfire

Remarque : l’année dernière, les gagnants de NaNoWriMo ont obtenu une réduction sur Campfire parmi leurs récompenses (elle avait malheureusement largement expirée quand j’ai voulu l’acheter cet été, et je n’ai pas voulu attendre décembre). Il me semble qu’il s’agissait d’une réduction de 50%, ce qui commence à être vraiment intéressant.

  • Les finitions

Je n’ai pas constaté de bug en utilisant Campfire, malgré tout, il m’a laissé une légère impression d’amateurisme sur certains détails. Par exemple, on perd le focus chaque fois qu’on enregistre. La gestion des templates n’a pas de menu dédié et oblige à repasser par une fiche de personnage pour y accéder. Le chargement d’un template colle les nouvelles cases par dessus-les anciennes sans les remplacer, il n’est pas possible de dupliquer un thème, etc. Il s’agit seulement de détails et principalement de questions d’ergonomie, mais sur un logiciel à 50 voire 75 euros, j’ai un peu plus de mal à laisser passer ce genre de problème. Après, l’informatique c’est mon métier, et je suis sensibilisée aux questions d’ergonomie (et j’irai peut-être laisser des suggestions aux développeurs pour la suite^^), je suis potentiellement plus critique que la plupart des gens. Le risque étant, vu qu’il ne s’agit pas d’un abonnement, que le studio de développement n’ait pas envie d’améliorer l’outil.

  •  La prise en main

J’ai vu pas mal de critiques sur Scrivener qui disait que le logiciel était très difficile à utiliser, sans que ça ne me pose trop de problème. Pour Campfire par contre, je n’ai pas trouvé la prise en main évidente. En soi, le logiciel n’est pas compliqué, il est facile de naviguer entre les catégories et de commencer à modifier tout ce qu’on veut. Par contre, il y a certaines fonctionnalités importantes qui selon moi sont introuvables sans regarder un tutoriel. En particulier, l’utilisation des templates, qui est une des raisons principales qui m’a fait adopter ce logiciel. Non seulement j’aurais été incapable de deviner leur existence sans regarder de vidéo, mais même avec un tutoriel, j’ai été obligé de le regarder plusieurs fois parce que je ne trouvais pas le bon endroit pour cliquer tellement ça ne me paraissait pas logique. Heureusement, Campfire a une chaine YouTube avec une vidéo par catégorie (en anglais), qui rattrape le coup. J’aurais tendance à dire que plus qu’une complexité fondamentale d’utilisation du logiciel, il s’agit plutôt d’un problème d’ergonomie et de finitions comme je le disais au-dessus. Une fois cet obstacle passé, Campfire est très facile d’usage.

  • Pas de catégorie « écriture »

Campfire est principalement un outil de worlbuilding mais il englobe également la planification avec ses parties Timeline et Arcs narratifs. Chaque projet a une page « titre » dans laquelle il est possible d’écrire un résumé, le genre, un synopsis. Malgré tout, j’aurais aimé qu’il y ait une catégorie dédiée pour pouvoir enrichir un peu plus, par exemple, pour pouvoir lister les thèmes, historiser les retours pendant les corrections, conserver des notes, etc. Je me suis créé une catégorie spécifique dans l’encyclopédie, par exemple pour noter toutes les questions en suspens, les points que je ne dois pas oublier, etc, mais j’aurais préféré pouvoir faire ça plus proprement avec des pages dédiées en dehors de mon encyclopédie.

Points forts

  • Version de base assez complète

Je n’ai acheté que la version de base, puisqu’elle me permet déjà de faire tout ce dont j’ai envie. Le Pack Worldbuilding a des catégories supplémentaires, avec des pages spécifiques assez évoluées, mais finalement je peux déjà gérer mes systèmes de magie et etc dans la catégorie Encyclopédie. Cela rend donc la version de base parfaitement utilisable, sans avoir à sortir 25 euros supplémentaires pour des fonctionnalités majeures.

  • Très customisable

Pour moi, il s’agit du principal atout de Campfire. On peut customiser l’aspect du logiciel en créant son propre thème, changeant toutes les polices, choisissant sa propre image de fond, etc. Ce qui me plait surtout, c’est la possibilité de customiser le contenu des pages. En particulier dans la catégorie Personnages, il y a un template pré-sélectionné (en anglais), avec par exemple une partie Description physique, une partie Statistiques, une partie Relations, etc. Mais il est tout à fait possible de décider qu’il vous faut un bloc pour les motivations des personnages, ou que le bloc description doit être beaucoup plus grand, qu’il doit y avoir plus de blocs, moins de blocs, etc. Il existe d’ailleurs plusieurs types de blocs : des blocs purement textuels, des blocs images, des blocs avec des listes, des blocs avec des chiffres (par exemple si vous voulez noter l’âge, le poids, la taille), et des blocs permettant de faire des liens vers d’autres pages (par exemple d’autres personnages avec qui ils sont en relation). Les noms des blocs sont customisables, leur taille et leur contenu aussi. Et vous pouvez designer votre propre template, pour que chaque nouveau personnage créé le soit avec les catégories et noms que vous avez prédéterminées. Et comme vous pouvez créer plusieurs templates, vous pouvez en avoir un pour chaque projet (par exemple pour votre roman de fantasy, vous pourrez avoir une rubrique pour le type d’élément contrôlé par chaque personnage, alors que pour votre roman policier vous pourriez avoir besoin de la marque de leur téléphone ou je ne sais quoi). L’avantage, c’est que vous pouvez choisir exactement le niveau de détail qui vous convient (pas très élevé dans mon cas^^).

Vous pouvez jeter un coup d’oeil à la fin de l’article pour voir une comparaison entre la fiche de personnage du kit et le template que j’ai créé avec mon image de fond, les polices de caractère et surtout les blocs que j’ai choisis (vous pouvez faire glisser la barre verticale pour voir plutôt l’un ou plutôt l’autre, WordPress fait des miracles maintenant, à part que je n’ai pas réussi à mettre l’image à l’endroit où je voulais^^)

  • Pratique et assez complet

Même si j’ai râlé sur la prise en main et sur certains détails, Campfire est facile à utiliser et plus visuel/ergonomique en tant qu’outil de worldbuilding que par exemple de simplement garder des notes sur Evernote, dans Scrivener ou un carnet. La présentation en bloc rend les informations clairement organisées, et très agréables à lire. A part le petit manque signalé plus tôt sur l’aspect purement « écriture », Campfire permet de gérer la plupart des aspects de la planification d’un roman, avec quelques catégories plutôt inédites (notamment la représentation visuelle des arcs narratifs). Sachant que mes carnets sont à la limite de l’illisible et que mes notes digitales sont perpétuellement en vrac, Campfire est clairement une amélioration…

Mon avis personnel

J’ai été séduite assez rapidement par Campfire, je l’ai même acheté bien avant la fin de la période d’essai. Ce qui m’a convaincue, c’est surtout la possibilité de créer ses templates et le côté customisable de l’outil. Comme je l’explique plus haut, j’ai une approche beaucoup plus minimaliste du worldbuilding, de la planification et de la création de personnage que la plupart des gens. Souvent les outils d’écriture sont beaucoup trop détaillés pour mes besoins, et ça m’énerve d’avoir une fiche de personnages avec 90 catégories alors que je ne vais noter qu’une poignée d’informations.

D’un autre côté, quand je prend des notes sur un cahier ou sur Evernote, j’ai du mal à les conserver présentées correctement (et je n’ai pas envie de passer le temps nécessaire à faire quelque chose de joli). Du coup, Campfire m’offre un moyen de garder mes notes lisibles et bien organisées, et c’est plutôt agréable. Le fait de les mettre au propre m’a d’ailleurs aidée à préciser beaucoup de choses (alors que les catégories fixes ont tendance à me bloquer)

Je regrette simplement le prix qui me parait vraiment élevé, les quelques finitions manquantes, et le fait que l’encyclopédie ne soit que sur une colonne… Mais pour le moment je suis plutôt satisfaite de cet outil, que je considère plutôt comme un « cadeau » que je me suis fait que comme un investissement. C’est mon nouveau joujou quoi^^.

Conclusion : faut-il acheter Campfire ou non ?

Si vous êtes dans une situation financière un peu délicate (surtout en ce moment), j’ai envie de dire NON. Campfire n’apporte rien que vous ne puissiez faire vous-même sur cahier ou une appli de prise de note comme OneNote ou Evernote, ou même dans Scrivener. Ce sera bien sûr moins joli, moins ergonomique, mais clairement moins cher. Si 50 euros est une dépense importante pour vous, alors ne les gaspillez pas dans Campfire, je ne pense pas que ça en vaille la peine.

De même, si vous aimez le worldbuilding ultra-détaillé et que les questionnaires stimulent votre imagination, j’aurais plutôt tendance à vous conseiller World Anvil, qui à l’avantage d’être en ligne et de posséder une formule gratuite. Il semblerait d’ailleurs que le site ait de nouvelles fonctionnalités depuis mon article en 2018, avec notamment une partie traitement de texte et publication en ligne (il va peut-être falloir que je le reteste un de ces quatre^^).

Par contre, si c’est dans votre budget et que vous aimez l’idée de customiser vos fiches selon vos besoins, Campfire Pro peut être l’outil qu’il vous faut pour planifier votre roman et créer la « bible » de votre univers. Il est clairement bien pensé et agréable à utiliser, et dans ce cas, pourquoi pas ?

Et vous, qu’utilisez-vous pour votre planification et votre worldbuilding ? Vous êtes plutôt super classeur avec pleins de catégories ? Plutôt petit carnet, logiciel de prise de note, outil super sophistiqué ?

Dites-nous tout ! (et envoyez des photos de vos bibles/carnets si c’est votre truc, je trouve ça trop cool et je suis frustrée de pas être capable d’en faire moi-même^^)

Et la comparaison, comme promis^^

Une petite comparaison avec mon propre template

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