Au mois de mai, j’ai envoyé mon roman à mes bêta-lecteurs, avec comme deadline fin août pour leurs retours. Et avec un peu de retard par rapport à ce que j’avais prévu, j’ai enfin fini d’analyser tout ça !
Si vous l’avez manqué, voilà l’article que j’avais écrit pour expliquer ce qu’est un bêta-lecteur, à quoi ça sert, etc :
Et maintenant, c’est l’heure du bilan…
Mon organisation
Je vais commencer par vous expliquer un peu comment je m’y suis prise, puisqu’il y a autant de méthodes que d’auteurs…
Un questionnaire pour mes bêta-lecteurs :
Il y a beaucoup de formats possibles pour la bêta-lecture : questionnaires, interview, commentaires dans le texte, chapitre par chapitre, etc.
Pour ma part, j’ai envoyé à mes lecteur.trice.s un questionnaire avec une section par chapitre, en leur demandant de le remplir après avoir lu chaque chapitre.
J’ai eu une quinzaine de proposition de bêta-lecture, et au final j’ai reçu 9 compte-rendus de lecture complète et 2 partiels. C’était inespéré ! J’en espérais au moins 3 mais je tablais plutôt sur 5. Non seulement je suis ravie d’avoir autant de matériau à exploiter (même si fatalement ça fait plus de boulot, mais je ne vais pas me plaindre non plus…), mais c’est aussi plutôt bon signe qu’autant de gens aient au moins eu le courage d’aller jusqu’au bout de leur lecture.
Je pensais que le questionnaire faciliterait la vie de mes bêtas, mais certains ont trouvé plus simple de commenter directement dans le texte.
Un fichier Excel pour agréger les retours :
Pour ma gestion des retours en elle-même, je me suis créé un petit fichier Excel, avec un onglet pour les remarques négatives, un onglet pour les remarques positives, un onglet avec la liste des scènes préférées/moins aimées, un autre onglet pour les personnages et deux onglets divers. J’ai ensuite pris les questionnaires (ou les textes commentés selon le cas) un par un et j’ai rajouté une ligne par remarque.
A la fin de ce processus, j’ai relu mon tableau entièrement, et j’ai noté par catégorie les modifications les plus importantes à apporter. J’ai laissé de côté les fautes d’orthographe, et les modifications sur des points de détails à l’intérieur d’une scène (je traiterai ça une fois que j’aurais fait les « gros travaux », ça ne sert à rien de régler des détails sur des scènes qu’on va supprimer ou réécrire).
Ce qu’il me reste à faire :
Dans un futur plus ou moins lointain (au minimum après NaNoWriMo), je vais reprendre ma liste de scènes et l’annoter pour indiquer les parties à reprendre, et les scènes fortes ou faibles d’après les retours. Ça me fera une bonne base pour identifier les restructurations nécessaires.
Et ensuite, ce sera parti pour une vague de révision…
Ce que j’ai appris de cette première expérience de bêta-lecture :
Je triche un peu en parlant de « première expérience », j’ai eu deux alpha-lecteurs, mais c’est la première fois que je traite des retours en masse (9, c’est une vraie foule).
Les critiques, ça pique
Celles et ceux qui ont lu mon article sur « Pourquoi écrire ? » le savent déjà, j’ai souffert d’une petite crise existentielle après avoir reçu les premiers retours. Tout le monde réagit différemment, certains s’énervent contre leurs lecteurs, d’autres refusent la critique et d’autres encore comme moi éprouvent une honte absolue d’avoir écrit quelque chose qui n’est pas parfait…
C’est normal, donner son roman à lire, c’est exposer une part de soi, une part de soi dans laquelle on a mis des centaines d’heures de travail, et demander à ce qu’on en souligne les défauts. Ça ne peut PAS être facile. MAIS, il y a des manières de l’aborder.
Je suis très consciente que les critiques ne me remettent pas en cause en tant que personne, je sais aussi qu’il y avait aussi du bon dans les remarques qu’on m’a faites. Je sais que je débute et qu’il y a forcément une marge de progression. Mais ma réaction n’était pas rationnelle, en partie parce que je ne me suis pas mise dans une situation me permettant de l’être. J’ai reçu les retours échelonnés sur une grosse période de temps et j’ai voulu lire rapidement à chaque fois pour pouvoir remercier la personne qui les avait fait.
Ce qui veut dire que dans certains cas, j’ai absorbé en une soirée des pages et des pages de critiques. En voulant les lire rapidement, je ne me suis pas laissé le temps d’analyser, de peser le pour et le contre, de réfléchir à ce que moi j’avais voulu faire, etc. J’ai juste absorbé comme une éponge. Et j’absorbe un peu trop bien…
Enclencher le mode analytique
Ça s’est beaucoup mieux passé une fois que j’ai commencé à rajouter les remarques dans mon fichier. Je n’étais plus en mode absorption, j’étais en mode analyse. Et en mode analyse, je note les problèmes, j’entrevois des solutions, et je ne me roule pas en boule sur mon lit avec le chat en refusant de plus jamais en sortir ^^.
Le but, c’est d’arriver à ne pas simplement « réagir » émotionnellement (que ce soit par la colère, le déni, la honte, ou je ne-sais-quoi), mais analyser les retours :
- Évaluer leur pertinence
Il arrive qu’un lecteur ait loupé une information quelque part, et fasse une remarque qui paraisse hors-sujet. Le lecteur peut avoir une opinion qui va à l’encontre de ce que vous vouliez faire, et ce n’est pas forcément une raison pour le changer. Attention cependant à ne pas classer toutes les critiques dans cette catégorie…
- Évaluer leur récurrence
Ce que j’ai pu constater, c’est que tout le monde a un avis. Un avis généralement différent… La plupart des remarques concernant des incohérences dans le caractère ou les actions des personnages n’ont été relevée que par une seule personne. Dans ce cas, je pense qu’il vaut mieux agir selon ce que vous même pensez de cette incohérence. Si elle ne vous gêne pas spécialement, vous pouvez peut-être laisser couler.
Autre exemple, j’ai une scène que 50% de mes lecteurs ont trouvé super drôle et cité en tant que point fort du chapitre, et que le reste n’a pas aimé parce qu’elle manquait un peu de crédibilité… Et je vais probablement la garder, parce que personnellement, elle m’amuse beaucoup^^.
Par contre, quasiment tous mes lecteurs et lectrices ont trouvé mon héros un peu énervant et trop introspectif. Je ne vais pas y couper, il va falloir que j’y fasse quelque chose.
- Lire entre les lignes
Souvent, il faut pousser un peu plus loin que ce que disent les lecteur.trice.s, en particulier s’ils proposent des solutions plutôt que des commentaires. Vos bêtas ne seront pas non plus forcément des auteur.trice.s (même si j’ai eu la chance d’en avoir une dans mon panel). Par exemple, un lecteur ne dira pas forcément qu’une scène manque de conflit ou d’enjeu, il pourra dire simplement qu’il s’est ennuyé. Et même lorsque le commentaire est très clair, il peut être utile de pousser l’analyse un peu plus loin.
Par exemple, j’ai eu plusieurs remarques sur le fait que mon héros était trop familier avec le personnage de Margaret dans mon roman. Plusieurs raisons ont été citées : les lecteurs pensaient qu’elle était beaucoup plus âgée, et ils pensaient qu’elle était la supérieure directe de mon héros. Son âge et sa relation à mon héros étaient pourtant présentés dans le tout premier chapitre… J’aurais simplement pu me dire qu’ils avaient « mal lu » (c’est un concept discutable), sauf que je sais aussi que j’ai présenté beaucoup trop de personnages dans mon premier chapitre, ce qui m’a été signalé par ailleurs. L’information est noyée dans la masse dans l’état actuel. Mais je reprendrais probablement les dialogues entre Margaret et mon héros dans tous les cas…
- Juger la gravité
En fait, il y a deux questions à se poser : est-ce que c’est un problème qui a un gros impact sur mon roman, et est-ce que c’est un problème facile à régler ? Si c’est très facile à régler, il n’y a quasiment aucune excuse pour ne pas le faire. Par exemple, dans mon roman, mon héros réussit à voler un gilet pare-balle dans un commissariat alors que ce n’est pas du tout crédible (quasiment TOUS mes lecteurs me l’ont fait remarquer). Et il se trouve qu’il n’a pas besoin de réussir à le voler, donc je vais m’empresser de corriger ça, parce que ça ne me coute presque rien. A l’opposé, si un problème est vraiment « grave » et dérange vos lecteur.trice.s, il faudra le régler, même si cela demande de réécrire la moitié de votre roman. Par contre, si ce n’est pas très grave et que c’est très difficile à corriger… A vous de juger ^^.
- Établir un plan d’action
Ce que je trouve le plus efficace pour réussir à apprécier la phase d’analyse des retours (oui, c’est possible), c’est de commencer tout de suite à réfléchir à des solutions. Parce que si vous lisez « ton héros est agaçant, ton héroïne presque inexistante et ta fin est super frustrante », vous penserez juste « oh mon dieu, je suis trop nulle, je devrais abandonner l’écriture définitivement et me remettre à la broderie, au moins ça décore les murs chez mes grands-parents » (à moins que ce ne soit que moi…).
Mais si vous ne vous contentez pas de lister des problèmes mais de réfléchir à leur solution, vous arriverez à « si je fais ça, ça et ça, ma fin sera tellement mieux ! », et avec un peu de chance vous serez même excité.e de faire ses changements.
La phase d’analyse des retours de bêta-lecture est une phase de diagnostic, mais en écriture, il n’y a pas de maladie incurable. Pour chaque diagnostic, il y a des remèdes, qui amélioreront votre roman d’autant. Et ça c’est génial, non ?
Être conscient de son panel de bêta-lecture
J’ai recruté mes bêta-lecteur.trice.s dans mon cercle de connaissances. Étant donné que je n’étais pas encore super active sur les réseaux sociaux (ce n’est toujours pas le cas, mais au moins maintenant mon nombre d’abonnés sur Twitter a 2 chiffres ^^) et que je ne fréquente pas trop les forums francophones d’écriture (je sais, honte à moi, mais beaucoup sont orientés fantasy/sf), je n’ai pas trop eu le choix. Et comme je suis super chanceuse et que je connais plein de gens géniaux, j’ai eu une foule de propositions.
Par contre, ça introduit un biais dans l’analyse…
Pour vous donner une idée, sur les 11 lecteur.trice.s qui ont donné une réponse partielle ou complète, au moins 10 ont un bac +5, au moins 9 ont entre 25 et 35 ans (et au moins 5 exactement 30 ans cette année, joyeux anniversaire !), au moins 9 ont fait des études supérieures scientifiques, au moins 8 ont vécu en région parisienne…
Ces lecteur.trice.s représentent certainement mon public cible : mon héros est dans la même plage d’âge, fait des études supérieures scientifiques, vit dans une grande métropole, a un côté geek assez prononcé, qui devrait leur parler. Mais à moins de vouloir se cantonner à un public hyper ciblé, il est intéressant de viser plus de variété.
Dans mon cas, ce biais a été particulièrement visible puisqu’une de mes lectrices m’a fait remarquer que j’utilisais énormément d’expressions anglaises, voire même des phrases complètes en anglais (mon héros vit à Londres), et que je n’avais pas mis de traduction dans les notes. Je crois que personne d’autre ne m’a fait la remarque, parce que beaucoup de mes lecteurs ont fait le même genre d’études que moi, études qui demandent un niveau minimum d’anglais. En fait, 4 sur 11 de mes bêtas vivent actuellement dans un pays anglophone ! Mais mon but n’est pas d’écrire uniquement pour les gens qui ont exactement le même âge, fait les mêmes études que moi, etc (même si fatalement ils risquent de se sentir plus touchés), et encore moins d’être élitiste et de réclamer un niveau d’anglais minimum, je vais donc rajouter assez de notes de bas de page pour ne pas faire fuir les lecteur.trice.s allergiques à la langue de Shakespeare.
Travailler le processus
Je suis ravie d’avoir eu autant de retours, et j’ai réussi à en tirer beaucoup de choses à améliorer dans mon roman, et je suis presque pressée de m’y mettre (même si en pratique ce ne sera pas pour tout de suite).
Par contre, mon processus reste encore à améliorer :
- Mon fichier Excel n’était pas parfait
J’ai passé pas mal de temps à réfléchir à ce que je devais mettre dans mon fichier, à créer des onglets, des colonnes. J’ai séparé les remarques sur les personnages, les points positifs, négatifs et j’ai même créé un onglet pour les scènes préférées ou moins aimées des lecteurs. Au final, je pense qu’il aurait été plus simple de tout enregistrer au même endroit. Dans certains cas, j’ai noté la même remarque dans l’onglet critique pour un lecteur et dans l’ongle par scène pour un autre. En plus, ça ne facilite pas la comparaison sur certains points qu’une partie des lecteurs ont beaucoup aimé et le reste pas du tout.
Ça m’a aussi pris beaucoup de temps de tout reporter, et je n’ai même pas rempli la moitié des colonnes (je comptais préciser pour chaque remarque si elle concernait un personnage, le style, le rythme, etc).
- Mon ordre de traitement est à revoir
J’ai aussi choisi une approche « par lecteur » alors que j’aurais pu privilégier une approche « par chapitre », c’est à dire lire les commentaire de tout le monde sur le chapitre 1, puis, tous les commentaires sur le chapitre 2, etc.
Cette méthode aurait peut-être permis 1) de voir mieux les remarques qui revenaient le plus sur un même chapitre et 2) de mitiger les critiques isolées.
Et comme je l’ai expliqué plus haut, je n’aurais pas dû essayer de lire certaines critiques d’un seul coup. La prochaine fois, j’essaierai de prévenir mes bêta-lecteur.trice.s que je ne lirai pas forcément leurs retours immédiatement. Ça m’aurait fait culpabiliser qu’ils et elles se dépêchent pour moi pour ensuite ne pas lire tout de suite le résultat de leur travail. Pour ma prochaine phase de bêta-lecture, je fixerai une deadline plus précise, et je préviendrai que je ne lirai rien avant.
- Encore des problèmes à résoudre
Pour l’instant, je n’ai analysé que le côté « macro » des critiques : j’ai surtout tenu compte des remarques ayant l’impact le plus global sur mon roman. Ça me parait relativement logique : je ne vais pas corriger des fautes d’orthographe sur des morceaux de texte que je vais supprimer, par exemple (j’avais d’ailleurs précisé à mes bêta-lecteur.trice.s que ce n’était pas trop la peine qu’il.elle.s s’embêtent là-dessus). Mais plusieurs ont préféré commenter directement mon texte, ce qui donne lieu à des remarques beaucoup plus fines que je ne sais pas exactement comment gérer pour l’instant. Je pense commencer par faire les « gros travaux » et peut-être reprendre chaque texte commenté ensuite. Mais vu qu’au moins 4 de mes lecteur.trice.s ont fait des corrections orthographiques et stylistiques, si en plus j’ai réécrit une partie du texte entre-temps, je risque d’avoir du mal à m’y retrouver…
Je laisse ce problème à « future-moi » qui sera sans doute beaucoup plus sage et éclairée ! (surtout si vous lui avez filé des tuyaux entre-temps !)
J’espérais vous faire partager le contenu réel des retours que j’ai reçu dans cet article, mais il est déjà bien assez long comme ça…
Et vous, comment est-ce que vous vous organisez pour analyser les retours de vos bêta-lecteurs ? Vous êtes plutôt adeptes du fichier Excel ? Du surligneur fluo avec des codes couleur super élaborés ? Vous rassemblez tout dans un même fichier ou vous gardez tout nettement séparé ? Faites-nous partager vos méthodes et n’hésitez pas à me poster des liens si vous avez des articles sur le sujet, je serai ravie de les lire !
C’est très intéressant à lire. Je n’ai jamais eu la possibilité d’avoir des beta-lecteurs, et j’aime bien ta démarche. Mais j’ai le sentiment que tu t’es reçue une quantité invraisemblable d’informations, ce qui n’est pas évident quand on est en quête de clarté. Ne penses-tu pas qu’il y aurait un moyen de canaliser davantage les retours des beta-lecteurs?
Je pense que le meilleur moyen de canaliser les retours serait de jouer sur le questionnaire. J’avais peur d’avoir des retours trop vagues du style « j’ai bien aimé » qui m’aurait fait plaisir mais pas beaucoup avancé. Du coup j’ai posé plein de questions sur chaque chapitre : qu’avez vous pensé des personnages, est-ce que vous avez vu des incohérences, quelles sont les scènes que vous avez préférées, le moins aimé, etc. J’ai aussi posé quelques questions plus spécifiques sur certains points où je me posais des questions.
On doit pouvoir canaliser les retours en posant des questions plus ou moins ciblées. Mais personnellement, je préfèrerais ne pas le faire, parce que j’aurais peur de biaiser l’avis des lecteurs. C’était peut-être déjà un peu le cas puisque certains lecteurs m’ont dit avoir « cherché la petite bête » pour répondre et trouvé des défauts qu’ils n’auraient pas forcément relevé en lisant un livre normalement.
Ça m’a demandé un peu de travail, et ma façon de faire les choses peut sans doute être améliorée, mais je n’ai pas non plus eu l’impression d’être noyée sous l’information (ça m’a surtout pris du temps parce que j’ai un rythme de travail plutôt pépère, pour ne pas dire que je suis une feignasse^^). Par contre, je suis plutôt contente de mon nombre de bêta-lecteurs, en tout cas pour une seule vague de bêta-lecture. Je ne pense pas que plus de lecteurs à ce stade m’aurait apporté grand chose, et j’aurais pu y prendre en clarté, justement.
Merci pour ce bilan, j’adore les bilans !
Ce n’est pas facile de recevoir toutes ces critiques, et c’est normal de se poser des questions je pense, avant de se mettre au travail.
Le traitement du feedback n’est pas simple !
Je pense que la prochaine fois que j’organise une BL, je vais proposer des questions dans le manuscrit, mais des questions fermées autant que possible. Par ex. au lieu de « que pensez-vous de personnage X? », quelque chose comme « trouvez-vous personnage X ennuyeux ? » =oui/non. Les personnes qui ont envie de développer en auront la possibilité.
Et je travaillerais peut-être les remarques hors questionnaire après, séparément.
Le problème, en les faisant intervenir dans le manuscrit, c’est que les b-lecteurs relèvent des fautes etc. Moi-même je sais qu’on s’en fiche à ce stade, et pourtant, je n’ai pas pu m’en empêcher de temps en temps, c’est terrible 🙂
Pour mon premier roman, j’avais organisé une partie de la BL sur Google Docs. J’avais peut-être 5 ou 6 lecteurs qui commentaient dans le même document, les autres ailleurs. Je pense que la prochaine fois, je vais le refaire, pour toute « l’équipe » et avec des questions directement dans le document. Les commentaires en marge ne seraient que pour les observations libres. C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour tout avoir au même endroit.
Je pense aussi à des tableaux sous les scènes/chapitres, pour les questions fermées, chacun écrirait son prénom dans la case appropriée, quelque chose comme ça. Et je pourrais copier/coller ces tableaux dans un tableur pour tout rassembler.
Je pense que pour mon premier roman, j’ai eu peur d’être trop contraignante. Et au final, le traitement du feedback a été difficile.
Bon courage. Bisous à Etienne.
Merci pour ton commentaire ! Il y a tellement d’options, c’est difficile de faire des choix, surtout quand chacune a ses avantages et ses inconvénients. Les questions fermées, c’est intéressant parce que c’est plus facile à traiter, mais avec le risque d’influencer le lecteur. Dans ce cas c’est peut-être mieux dans une seconde vague de bêta-lecture, quand on a déjà repéré les problèmes principaux et qu’il reste à savoir si on les a corrigés… J’aime bien l’idée d’un document partagé pour les commentaires. Il y a peut-être aussi un risque que les lecteurs s’influencent les uns les autres, mais c’est certainement un outil plus efficace de comparaison des avis. Je pense que j’expérimenterai d’autres méthodes pour mon prochain roman, pour voir ce qui me convient le mieux !